Les prestations
Voici l'un des travaux les plus détestés par les paysans. Ils duraient trois jours et étaient obligatoires (voir résumés des délibérations). Ils consistaient à améliorer l'état des chemins communaux : vicinaux et ruraux. Dans chaque quartier, chaque paysan avait un tronçon bien précis de chemin à restaurer dans un endroit déterminé. Il fallait élaguer ronces et branches des haies des deux côtés du chemin, curer les fossés, faucher talus et bas-côtés, faire des saignées qui permettaient l'écoulement de l'eau hors du chemin et qui évitaient aux fortes pluies de le raviner. Il fallait surtout combler les ornières et autres dénivellations du chemin. Avec pic, pelle et pioche, il fallait récupérer cailloux et graviers dans le lit du ruisseau le plus proche et en remplir des tombereaux tirés par une paire de vaches.Les gros cailloux étaient cassés à la masse.
Chaque paysan accomplissait ce travail le plus parfaitement et consciencieusement possible : leur honneur personnel ne devant, en aucun cas, être terni.
 
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